J’aime Rihanna et ça me fait ch***

Salut les Sublimes! Samedi soir (et oui il n’y a pas que la Nuit Blanche!) j’ai regardé le pas mal du tout documentaire Princesses, Pop Stars et Girl Power de Cécile Denjean. Et comme le sous-titre l’expose, ce docu s’attaque à « comment le marketing à créer les filles »! Bien sur j’étais pas d’accord avec tout mais je dois admettre que ce documentaire à ceci d’efficace qu’il nous pousse (en tous cas, nous les « filles ») à nous planter devant le miroir et à nous regarder. Nous. Pas nos cils, pas notre bouche, pas notre peau mais le truc plus loin…notre conscience et notre identité. Individuelle et commune.

C’est quoi une fille?
Assise pépère sur mon canap les globes oculaires fixés sur l’écran de mon téléphone, j’apprends, déjà, que les filles/femmes passent en moyenne 10h par jour devant des écrans…bon dans un premier temps c’est chauuuuud. Je me rends compte que je suis plutôt dans la moyenne…haute! Bref, je suis 2.0 baby! Mais du coup, après avoir râlé sur les publicités dans les rues je me dit que quelque part volontairement ou indirectement plutôt, je me laisse martelée par toutes ces images de la femme objectivée. Les pubs sur gmail, les pubs sur les sites, plus les blogs « féminins », plus les pubs sur les blogs « féminins »…magazine-1024
La girl culture de tous ces blogs célèbre la féminité: tout ce qui fait « fille ». Mais c’est quoi « ça »? C’est la couleur rose, les fanfreluches, la féminité, le côté petite fille érigés en suprématie. C’est pas moi qui le dit, c’est Nancy Houston, mais je suis bien corda (verlan). Nancy-Huston-Plus-les-femmes-sont-autonomes-plus-elles-deviennent-objets_imagePanoramique500_220 Là où j’ai moins kiffé ses propos, c’est sur le désir ou le besoin soit disant inné chez les petites filles de se faire belle: y’aurait donc le gène du « bling bling »?! C’est la fille de Beyoncé et Jay-Z qui est mal barrée! Je ne pense pas qu’on naisse avec l’envie de se peinturlurer les babouines en rouge mais ce qu’on peut doit admettre c’est que très tôt des modèles genrés nous assaillent (j’aime bien ce mot…enfin le mot pas le sens!). A chaque âge, son code. Et depuis le début des années 2000 grâce à Disney, le premier code: c’est la PRINCESSE! Disney-Princess-Kida-disney-princess-30168400-2560-1117

Rose et bleu ça fait du violet?!
Merci donc aux as du marketing qui ont suivi Walt et ont limité les envies des petites filles (et des petits garçons) en limitant la palette de couleurs leur étant destinés. Et oui, si on remonte ne serait-ce qu’un siècle en arrière, on remarque que les vélos des enfants étaient rouge. Pour les filles ET pour les garçons. Si on recule encore dans le temps, on note que le bleu était la couleur des filles car couleur de Marie (pas moi, la vierge!) donc pureté, donc fille, donc blabla. Le rose c’était le rouge adoucie, la couleur de la force donc garçon, donc blabla. Bref, le code couleur était inversé! Quand est-ce que l’échange s’est opéré: mystère. Mais ce qu’on peut affirmer c’est qu’avec l’avènement de la société de consommation, les vélos ont été genrés: et oui, d’un vélo rouge par fratrie, on passe maintenant à un vélo bleu (voir spider-man) pour le garçon et rose (voir Disney princesse) pour la fille! Et bingo, papa et maman sont obligés d’acheter 2 vélos au lieu d’un: brillant!! Velo_Enfant_Disney_Mini_12_pouces_Rose_3-5_ans_315x315 51FtVf7ctvL._SY300_
David contre Goliath
Et c’est vrai, que les parents sont obligés de suivre! Même petit on veut s’identifier, être identifiable. C’est là que ça commence!! Bombardés du soir au matin, les enfants réclament ce bleu et ce rose. Et qu’est ce qu’on peut faire, nous, les gens normaux sans armada de publicistes derrière nous, contre cette machine marketing de plusieurs milliards de dollars ?! Bah rien, banane, tu subis! Dans le genre contre culture, les artistes et les gens comme nous tentent des choses à l’image de Dina Goldstein qui sort les princesses de leur rêve pour les balancer dans la vraie vie, comme un homard dodu dans une marmite d’eau bouillante.bella fallen-princesses-07 Reppy II On a pu voir aussi moultes parodies de Blurred Line, le clip de Robin Thicke. Mais cette machine gigantesque du magazine de jouet est bien huilée. Elle souille tout! Même Barbie était révolutionnaire. Alors ok, son corps de bombasse de papier glacée hors norme c’est du mytho, mais à la base quand elle nait en 1959, Barbie est la seule poupée qui ne représente ni un bébé dont on doit s’occuper, ni une maman. C’est une femme indépendante. Et à la fin des 50, c’est pas rien! Bon certes, depuis elle est niaise et se pavane dans le luxe rose de sa maison pliable…Cela ne casse pas l’estime des fillettes pour elle-même, cependant l’obsession de la beauté engendre, selon une étude, des personnes moins ambitieuses et plus déprimées: coool! C’est ce que certaines appellent « Burqa de Chair« . 9782021028829FS
Vierge ou Putain
Après avoir compris qu’il fallait être belle, l’étape d’après c’est pourquoi? Pour qui? La pré-ado et sa grande soeur apprennent le regard d’elles sur elles-même puis celui des autres sur elles. C’est la transformation de la princesse à la pop star. Mignonne et gentille pour qu’on s’identifie à elle mais pas trop effrontée pour ne pas choquer les parents. Merci encore à Disney pour les Selena Gomez, Britney Spears…Jusqu’au jour où Miley Cyrus nous dit: « j’ai grandit » et comme, vieux loups de mer que nous sommes, nous sommes sourds comme des pots, elle nous le montre aussi: miley-cyrus-23-music-video_1
De nouveau merci les communicants de nous montrer que pour buzzer, il faut baiser. Le sexe ça fait vendre alors lèche ton marteau cocotte (photos). Dans le documentaire, une petite fille d’environ 11 ans nous explique qu’elle trouve ça lourd de voir des objets enfantins sexualisés par Miley au MTV Vidéo Award (ou je sais plus quelle XXXaward!). Ben nous aussi, enfin MOI aussi. C’est chelou de twerker, langue pendue à la face d’un nounours géant! Finalement, on en sort pas de cette alternative millénaire: la vierge ou la putain. Et toutes les pop stars semblent avoir choisi, en tous cas Rihanna a, comme qui dirait, choisi son camp!

Extrait du clip "Pour it Up"

Extrait du clip « Pour it Up »

Riot Grrrl
Heureusement et malheureusement on va le voir ci-dessous, les filles vénère et pleines de guitares sont arrivées dans cette décennie bénie qu’était les 90’s! En tête de file, les Bikini Kill menée par Kathleen Hanna.tumblr_nc5nt7d9vi1rr9j8oo1_500

Kathleen Hanna

Kathleen Hanna

De Olympia aux USA le mouvement punk de meuf s’énerve, c’est le punk riot. Elles en ont marre de se faire violer et de s’entendre dire que c’est bien fait pour elle « fallait pas mettre de jupe », ou encore « t’étonne pas en sortant en concert punk ». Elles sont agressives et portent le mot « slut » (pute) griffonné sur le bide. Bien sur c’est de la provoc’, et bien sur elles se le réapproprient: elles refusent l’image qu’on leur a collé à la peau parce qu’elles ont un vagin. Elles crient leur message politisé et emmerdent qui n’est pas content avec leur force et leur rage. Et puis, vient le gentil producteur à l’œil  transformé en billet de banque. Dans le mouvement « girl power » des débuts il voit un moyen de faire des ronds, le malin! Boum: casting, et naissent…les Spice Girls (photos). En bouche, l’émancipation des filles sans aucune critique sociétale. Le parfait combo. La société adoubera les SPICE GIRLS comme étant le summum du girl power. Récupération réussie. Et à partir de là, Goliath récupère ce qui lui est du: acheter ceci, nous dit-il, et votre fille sera puissante! Le féminisme des Riot Grrl fait peur, mais le Girl power, lui, nous dit ce qu’on veut entendre: être une fille c’est cool, l’égalité n’est pas loin. On a plus besoin de gueuler, alors twerk petiote!

La revanche d’une blonde
Alors comme on n’a plus le droit d’être féministe, on va être hyper féminine. C’est ce que prône Monia Kashmire. 181977122-presenter-monia-kashmire-attends-the-little-gettyimagesFaire la poule devant les coqs, ne pas les effrayer, rire et mettre des talons. Et quand ils n’y attendent plus, enlever son masque et révéler le coq en nous. La mode, dit-elle, c’est de la vaseline: on passe la pommade pour faire passer des idées féministes et humanistes. J’aime bien l’idée! Le truc avec cette méthode c’est qu’à force de brouiller les images, de jouer sur l’ironie et de montrer patte blanche, on peut être trop crédible aux yeux des crétins et des crétines. On risque à tout moment de réinstaurer malgré nous le statu quo. Attention avec le surjeu.

C’est mon choix
Ce documentaire est très bien fait. Des failles on peut en trouver dedans, comme partout. Toutefois, il m’a fait réfléchi et c’est pas rien! Comment construire et gérer son image. Comment aimer Rihanna, en culotte en chantant devant le miroir, ET être féministe. Pourquoi féministe est un gros mot pour la plupart des gens? Pourquoi et comment en est-on venu à confondre plaisir et plaire? Sexualité et être sexy? Injonctions et liberté? En ce posant ces questions, certaines réaliseront qu’avec la création rose de la petite fille, on nous a appris très judicieusement qu’on avait le choix…parmi un éventail restreint de possibilités où la féminité est une performance. Moi je continue à chanter dans ma brosse à cheveux sur Beyoncé mais je refuse qu’on me dise comment agir et penser. Et maintenant, grâce aux ficelles démasquées des marketeurs, mon fusils est bien armé pour dégommer ces put**** de préjugés!

INFORMATIONS DOCUMENTAIRE:
Princesses, Pop Stars et Girl Power de Cécile Denjean
Diffusé sur Arte le 4 octobre 2014 à 22h35, à revoir sur Arte+7

La semaine prochaine: King Kong Théorie de Virginie Despentes: du livre au théâtre.
Publié par Gaëlle MARIE
Gaëlle Marie SC

Du gros son pour les ladiiies !!! (Acte 3)

Ghetto Blaster

Ghetto Blaster

Yo les ladiiies !!!
Me voilà de retour avec le troisième volet de l’édition féministo-musicale. On va se lancer directement dans le sujet, parce qu’on n’a pas besoin de plus d’explication : on parle musique… de meufs ! Ouais ! Des chansons pour, par et avec des fille s! En avant sur la piste de danse, devant votre miroir, ou avachie sur le canap’ : 3, 2, 1 c’est parti !

Du classique, du disco:
« She Works Hard for the Money » chantée par Donna Summer

« She Works Hard for the Money » est l’un des tubes les plus populaires de Donna Summer, sorti en 1983. C’est le premier single de l’album du même nom. La chanson, co-écrite par la chanteuse, raconte l’histoire d’une femme qui « travaille dur pour son argent » (!!!). Et pour tout vous dire, cette femme existe car Donna Summer s’est grandement inspirée de sa rencontre avec une dame pipi. Cette femme apparaîtra d’ailleurs plus tard sur l’album.

Pour rendre hommage à Donna Summer, morte il y a un an jour pour jour, voici la traduction:

Elle travaille dur pour l’argent
Tellement dur pour l’argent
Elle travaille dur pour l’argent
Alors tu ferais mieux de bien la traiter
[Refrain] (x2)

Onetta, attend là-bas dans le coin
Et se demande où elle est et
Cela lui paraît étrange
Que certaines personnes semblent tout avoir

Neuf heures du matin s’inscrit sur sa montre
Et elle attend que la cloche sonne
Et elle est vraiment très jolie
Elle attend sa clientèle

[Refrain] (x2)

Vingt-cinq ans
Sont passés et repartis
Et elle a vu une montagne de larmes
Chez ceux qui entrent
Ils ont vraiment besoin d’elle

C’est un sacrifice de travailler tous les jours
Avec très peu d’argent en retour, que des pourboires
Mais ça vaut le coût
Juste pour les entendre dire qu’ils apprécient

[Refrain]

Elle sait déjà
Elle a vu des temps difficiles
Elle sait déjà
Que ceux-ci sont de bons moments

Elle n’abandonnera jamais
Oh non jamais
Jamais pour un billet
Elle travaille dur

[Refrain] (x3)

Après le boulot, le réconfort:
« Girls just wanna have fun » chantée par Cyndi Lauper

Cet hymne à la fiesta a été écrit par un homme, Robert Hazard (aucun rapport avec Thierry !) mais a été modifiée par Cyndi elle-même (ouais je l’appelle par son prénom, wesh ?!) car elle trouvait certaines paroles trop misogynes, la chanson ayant été écrite à la base pour un homme. Sortie en 1983, elle est le premier tube de Cyndi et est considérée par beaucoup comme un hymne fort célébrant le défoulement ludique, la solidarité et la camaraderie féminine. Ce n’est pas la seule chanson pro-meuf de son répertoire car dans le même album figure notamment She Bop, une chanson qui parle de masturbation féminine.

Les paroles :

Je rentre à la maison à l’aube
Ma mère me dit « quand est-ce que tu vas vivre correctement »
Oh ma chère mère nous ne sommes pas les chanceuses
Et les filles veulent s’amuser
Oh les filles veulent juste s’amuser

Le téléphone sonne au milieu de la nuit
Mon père hurle « Que vas tu faire de ta vie »
Oh cher papa tu sais que tu es et resteras le numéro un
Mais les filles veulent s’amuser
Oh les filles veulent juste s’amuser

[Refrain]
C’est tout ce qu’elles veulent vraiment
De l’amusement
Quand la journée de travail est finie
Les filles, elles veulent s’amuser
Oh les filles veulent juste s’amuser

Certains garçons prennent une belle fille
Et la cachent loin du reste du monde
Je veux être celle qui marche au soleil
Les filles veulent s’amuser
Oh les filles veulent juste s’amuser

[Refrain]

Elles veulent s’amuser,
Elles veulent s’amuser…

En voiture Simone:
« La Reine du Créneau » chantée par Anne Sylvestre

Anne Sylvestre c’est un peu la daronne de la chanson engagée (même si elle déteste ce terme !!). Elle a écrit et composée environ 700 milliards de chanson, et j’exagère à peine, du texte enfantin (Les Fabulettes), à la chanson qui parle de la nature (Pour aller retrouver ma source), à la chanson féministe. Et c’est là que ça devient pertinent (par rapport à mon article, pas dans l’absolu !!). Ses textes font toujours mouche, qu’ils soient légers comme ici dans La Reine du Créneau ou dans La Vaisselle, ou bien plus intenses comme dans Douce Maison qui traite métaphoriquement du viol, ou encore La Faute à Eve. Son œuvre est immense, c’est une des auteures de chansons les plus prolifiques et je vous encourage vraiment à la découvrir car ça vaut le détour !! Sur ce, les paroles :

Quand j´ai eu mon permis tout neuf
Du premier coup, c´est pas du bluff !
J´ai compris qu´ j´avais intérêt
À rester aux aguets
Que simplement, on m´imagine
Dans ma deux-chevaux d´origine
Affrontant mon premier trottoir
Le cœur rempli d´espoir
Je voulais que ma manœuvre
Fût un vrai petit chef-d´œuvre
Mais je n´entendais que trop
Tous les clients d´un bistrot
Me beugler leurs commentaires
« Mais passe-la, ta marche arrière !
Ah, j´ vous jure, ah les nanas
Heureus´ment qu´on est là ! »

Ces abrutis pleins de Pernod
Ils m´ont fait rater mon créneau !

Toutes les automobilistes
Pourraient faire avec moi la liste
Des âneries que l´on entend
Quand on est au volant
J´ai donc appris à leur répondre
Et de manière à les confondre
« Oui, ça consomme mais moins qu´un mari
Et c´est bien plus gentil »
La conduite, je l´ai apprise
Pas dans une pochette-surprise
La voiture, elle est à moi
Ni à Jules, ni à papa
Et quand le long d´un trottoir
Je les voyais goguenards
Je demandais sans un frisson
« Vous voulez une leçon ? »

Pour conjurer la parano
J´ suis d´venue la reine du créneau

On s´habitue, on en rigole
Puis on a une grosse bagnole
Alors on se fait insulter
« Elle t´a pas trop coûté, hein ? »
Ils sont là qui vous collent aux fesses
Parce que c´est pas une gonzesse
Qui va leur barrer le chemin
La veille, c´est pas demain
Mais tous ces doubleurs à droite
Ces pousse-toi d´ là que j´ déboite
Maniaques de l´appel de phares
Abuseurs d´anti-brouillard
Ceux chez qui rien ne distingue
Le volant d´avec un flingue
Avant que de les laisser
Nous jeter dans l´ fossé

Résistons à ces tyranneaux
Nous sommes les reines du créneau

S´ils nous renvoient à nos fourneaux
Ne lâchons pas notre créneau !

Une femme en homme, ou un homme en femme?
« C’est une Pute » chantée par Fatal Bazooka (Christelle Bazooka)

Bon alors là, je vous vois venir : « elle déconne à pleins régimes la Gaëlle sur cette action ». Bah oui ! Enfin je sais que cette chanson :
1) n’est pas un tube (ou une « belle » chanson)
2) est chantée (mal) par un homme grossièrement maquillé qui dépeint les ados comme des cona****
3) qui …BREF ! Oui je sais ! Mais si on écoute les paroles, il faut admettre qu’il y a un bel effort de défendre la cause féministe, certes sous couvert d’humour gras mais flûte, on peut aussi faire preuve d’auto-dérision et féliciter saluer Michael Youn pour le geste… non ?!
J’assume ce choix un peu incongru, mais dites-moi en commentaire ce que vous en pensez !! En attendant, les paroles :

N’en déplaise aux puristes, la langue française demeure beaucoup trop
machiste, rien a changé

Un gars c’est un jeune mec, et une garce c’est une pute.
Un coureur c’est un joggeur et une coureuse c’est une pute.
Un chauffeur il conduit l’bus et une chauffeuse c’est une pute.
Un entraîneur c’est un coach sportif et une entraîneuse ben, c’est une pute.
Un homme à femme c’est un séducteur et une femme à homme c’est une pute.
Un chien, un animal à quatre pattes, une chienne c’est une pute.
Un cochon c’est un mec sale, une cochonne c’est une pute.
Un salop c’est un sale type, une salope ben c’est une pute.
Un allumeur ça allume le gaz, une allumeuse c’est une pute.
Un masseur c’est un kiné, une masseuse c’est une pute.
Un maître un instituteur, une maîtresse c’est une pute.
Un homme facile c’est un gars simpa, une femme facile ben c’est une pute.
Un calculateur un matheux, une calculatrice c’est une pute.
Un toxico c’est un drogué, une toxico c’est une pute.
Un beach un volley sur la plage, une bitch c’est une pute.
Un Hilton c’est un hôtel et Paris Hilton ben c’est une pute.

Retour à l’état sauvage:
« The Wild One » chantée par Suzi Quatro

Suzi Quatro débute très tôt dans la musique. Et très tôt, elle devient une sorte de modèle, étant la première femme, bassiste, à évoluer et réussir dans le monde du glam rock. C’est une grande figure du rock des années 1970, toujours vêtue d’une combinaison (cuir ou argentée, yeah baby !!). Dans « The Wild One », elle nous explique qui elle est : jeune, forte, dure, androgyne et rebelle. Parmi les artistes qu’elle a influencé on compte surtout Joan Jett, autre star féminine de la musique qui s’écoute fort. C’est le moment de détacher vos cheveux les filles pour mieux les secouer dans tous les sens et de faire semblant d’être une pro de la basse, parce que NOUS SOMMES LES WILD ONES !!!

Les paroles :

Toute ma vie j’ai voulu être quelqu’un, et me voilà.
Je sais ce que j’ai, et personne ne viendra me le prendre.
Alors laissez-moi vous dire ce que je suis !

Je suis un renard rouge. Je peux encaisser les coups
Je suis un marteau de l’enfer. Chérie, ça te parle ?
Je suis une sauvage. Oui, je suis une sauvage
Je suis une grande malade chelou qui gagne à tous les coups
Je vais posséder cette ville. Vous ne pouvez pas me retenir
Je suis une sauvage. Oui, je suis une sauvage

Eh bien, il n’est pas inutile d’essayer de m’éteindre
Encore… Encore… Je ne peux pas compter les points

J’ai la tête sur les épaules, et les jours sont révolus
Ceux où vous me sous-estimiez, et me balader
Je suis une sauvage. Oui, je suis une sauvage

Je suis une garce aux yeux bleus et je veux devenir riche
Dégagez de mon chemin car je suis ici pour rester
Je suis une sauvage. Oui, je suis une sauvage
Eh bien, il n’est pas inutile d’essayer de m’éteindre
Encore… Encore… Je ne peux pas compter les points
YEAH !

Je suis un renard rouge. Je peux encaisser les coups
Je suis un marteau de l’enfer. Chérie, ça te parle ?
Je suis une sauvage. Oui, je suis une sauvage
Je suis une grande malade chelou qui gagne à tous les coups
Je vais posséder cette ville. Vous ne pouvez pas me retenir
Je suis une sauvage. Oui, je suis une sauvage

Voilà pour cette semaine, n’oubliez pas de commenter et de me donner des idées de chanson !! La semaine prochaine on continuer pour ce qui semble être l’avant-dernier volet de cet article musical ! Et en attendant : DANSEZ !

Publié par Gaëlle Marie

La Publicité: un miroir sexiste ?

Il y a quelques jours, en partant de chez moi pour aller au théâtre, je suis passée devant un panneau publicitaire mécanisé. J’ai dégainé mon téléphone intelligent pour photographier les informations de l’exposition LINDER: Femme/objet. Et puis, d’un coup d’un seul, à brûle-pourpoint, l’automatisme du panneau se met en marche et hop, une magnifique photo de femme en sous-vêtement s’impose à mon regard fébrile. Vous me direz comment vendre des soutifs sans mettre une femme à demi nue sur une affiche?? C’est vrai que la question peut se poser mais je ne suis pas payée un bras pour le faire: je suis comédienne, pas publicitaire. Mais là où les joies de l’ironie se mettent en place, c’est quand le mécanisme s’est réenclenché, dans l’autre sens: du mannequin dénudée, on passait alors au titre « Femme /Objet ». Ironie, ironie, vous disais-je!

Pour ne pas en croire vos propres yeux, cliquez ICI (et oui, 2.0 oblige, j’ai filmé!).
J’en viens à me poser cette question: dans quelle mesure la publicité nous formate, formate notre vision du monde, et dans quelle mesure nous formatons la publicité? Lire la suite

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